Autres thèmes environnementaux au sein de l’entreprise

Autres thèmes environnementaux au sein de l’entreprise

Papier

Swisscom distingue les matériaux en fonction de leur durée de vie: ceux de courte durée et ceux de longue durée. Elle s’emploie à réduire l’impact que certains matériaux à durée de vie limitée, notamment le papier, exercent sur l’environnement. Pour l’administration interne, l’entreprise utilise ainsi un papier recyclé assorti de l’écolabel Ange Bleu. Pour les factures, publicités, imprimés, elle recourt exclusivement au papier muni du label FSC (Forest Stewardship Council). Le passage à un envoi bimestriel des factures aux clients ainsi que la facture électronique ont tous deux permis de réaliser de substantielles économies de papier. Pour les impressions dans ses bâtiments, Swisscom utilise le «Follow-Me-Printing», ce qui lui a également permis de réduire la consommation de papier. Un papier d’un grammage de 34 g/m² est utilisé pour les annuaires téléphoniques assortis de l’écolabel Ange Bleu. La consommation de papier pour les annuaires téléphoniques est en recul, car le nombre de volumes imprimés régresse fortement.

Câbles, fibres optiques et poteaux en bois

La construction du réseau requiert l’utilisation de matériaux ayant une longue durée de vie, tels que les câbles ou les fibres optiques. En 2014, Swisscom a utilisé les matériaux suivants sur son réseau fixe: fibre optique, paires de câbles torsadés en cuivre ainsi que des tubes en polyéthylène respectueux de l’environnement. Par ailleurs, Swisscom a également installé des poteaux téléphoniques en bois traités avec des produits de conservation à base de cuivre et de chrome. Trois entreprises partenaires garantissent et assurent l’élimination respectueuse de l’environnement de ces poteaux à la fin de leur durée de vie.

Eau

Swisscom extrapole sa consommation d’eau sur la base d’une mesure moyenne de consommation datée de 1995 dans ses plus grands bâtiments et la multiplie par le nombre d’équivalents plein temps. Cette mesure moyenne a été actualisée en 2014 et s’inscrit à un niveau nettement inférieur qu’auparavant (environ 40 litres par jour et par équivalent plein temps actuellement contre 115 litres par jour et par équivalent plein temps en 1995). Dans les sanitaires, la consommation d’eau a connu, elle aussi, une légère baisse (voir tableau des indicateurs environnementaux, page 36). L’eau n’étant utilisée que dans un seul processus commercial – le refroidissement – son impact environnemental n’est pas significatif. Pour le refroidissement des centres de calcul, Swisscom exploite en principe un système de refroidissement à sec. Elle ne met en œuvre des systèmes de refroidissement hybrides ou adiabatiques (basés sur l’évaporation de l’eau) qu’à titre exceptionnel. Dans ce cas, conformément à une directive interne émise en septembre 2011, Swisscom privilégie alors l’eau de pluie ou – si une autorisation est délivrée – l’eau des rivières/lacs. Pour les nouveaux centres de calcul, la part d’eau de pluie utilisée comme moyen de refroidissement doit impérativement dépasser 80%, les refroidisseurs ne pouvant par ailleurs utiliser l’eau tout au plus que pendant 15% du temps d’utilisation annuel global.

La consommation d’eau pour le refroidissement reste ainsi nettement inférieure à la consommation totale de Swisscom en eau.

Installations frigorifiques et réfrigérants

Swisscom remplace en permanence toute les anciennes installations frigorifiques à compression et à agents réfrigérants exploitées dans les centraux téléphoniques par la méthode de refroidissement novatrice Mistral. Mistral refroidit les équipements de télécommunication pendant toute l’année en utilisant uniquement l’air extérieur, sans faire appel à des agents réfrigérants. Approximativement 85% des centraux téléphoniques de Swisscom sont déjà équipés de Mistral. Pour le refroidissement de ses stations émettrices et de ses stations de communication mobiles, Swisscom s’affranchit également dans une mesure croissante des installations frigorifiques à compression. Les installations frigorifiques à compression et à agents réfrigérants ne sont plus utilisées que dans les centres de calcul où Swisscom en vérifie régulièrement l’étanchéité. Les agents réfrigérants émis au cours de l’exercice sous revue sont déterminés à partir des quantités de remplissage (128 kg contre 88 kg pour l’exercice précédent). Ils présentent un potentiel de réchauffement global (PRG) de 271 tonnes équivalentes de CO₂ (exercice précédent: 221) et un potentiel de diminution de la couche d’ozone (PDCO) de 0 kg équivalent R-11 (exercice précédent: 0 kg). Le potentiel de gaz à effet de serre des agents réfrigérants est pris en compte dans un rapport séparé sur le climat conformément aux exigences de la norme ISO 14064. Lors de la transformation ou de l’extension des installations de réfrigération dans les centres de calcul, Swisscom veille, dans la mesure du possible, à n’employer que des agents réfrigérants naturels. A défaut, elle utilise des agents réfrigérants au potentiel de réchauffement climatique très faible.

Réduction attendue des émissions directes de CO₂ entre 1990 et 2015 grâce aux mesures suivantes:

• assainissement de bâtiments
• véhicules à faible consommation
• gestion de la mobilité

Batteries et installations électriques de secours

Swisscom ne peut se permettre d’interrompre ses services, même en cas de panne de courant. C’est pourquoi Swisscom équipe les bâtiments de télécommunication et les centres de calcul de batteries et d’installations électriques de secours. Pour éviter toute pollution de l’environnement, elle vérifie régulièrement les mesures de sécurité des locaux abritant les batteries. A la fin de leur durée de vie, Swisscom élimine les batteries de manière écologique et les recycle. Les installations électriques de secours sont utilisées uniquement en cas de panne de courant et quelques heures chaque année dans le cadre de tests. La consommation de combustibles nécessaire est comprise dans le total de la consommation de combustibles de Swisscom.

Emballages

Désormais, Swisscom n’envoie plus les paquets des décodeurs TV par courrier recommandé. Cette mesure et la dimension réduite des nouvelles Box ont réduit le volume d’envoi de 52% ainsi que le poids des envois de 16%. L’emballage intelligent renonce en outre totalement aux mousses de protection, sans affecter pour autant la fonction protectrice de l’emballage.

Déchets et recyclage

Swisscom réduit ses déchets en sélectionnant soigneusement ses produits et en prolongeant leur durée de vie. Ainsi, pour l’élimination et le recyclage des déchets, l’entreprise a conclu un contrat avec la Bourse aux déchets suisse. Les déchets spéciaux sont, conformément aux prescriptions légales, éliminés par des entreprises dûment autorisées. Les déchets sont triés selon 16 types qui entrent dans quatre grandes catégories que sont le recyclage, l’élimination des déchets ménagers et d’exploitation dans les centres d’incinération et les déchets spéciaux. Les résidus de chantiers et les restes de câbles sont triés sur place puis éliminés directement. Le volume des déchets ménagers fait l’objet d’une extrapolation. Celle-ci met en relation les équivalents plein temps de Swisscom avec la moyenne suisse en la matière.

Une prescription interne régit le recyclage et l’élimination des infrastructures de réseau de manière conforme à la loi. Swisscom utilise des matériaux recyclés: tous les sites utilisent du papier recyclé et le siège principal utilise l’eau de pluie et récupère la chaleur résiduelle de la station d’épuration située à proximité. Dans la mesure du possible, Swisscom réutilise aussi les routeurs.

Sol et biodiversité

Les stations de base et les stations émettrices garantissent à toute la Suisse la possibilité d’utiliser des services de télécommunication, radio et TV. Elles sont parfois situées en dehors des zones habitées. Six stations émettrices se trouvent en bordure de zones protégées, deux (0,4%) sont implantées dans des zones protégées d’importance nationale (paysages de marais, réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs, zones Ramsar et Smaragd) et 62 stations de base (1%) s’érigent dans des zones protégées, dont deux dans le Parc National Suisse.

Pour la construction d’une station de base ou d’une station émettrice, il ne faut sceller que des surfaces de faibles dimensions. Dans certains cas, les stations sont susceptibles d’altérer quelque peu le paysage même si Swisscom s’efforce de les y intégrer au mieux. Aucune autre influence des stations n’a été démontrée par ailleurs. Toutes les stations de base et les stations émettrices ont été approuvées par les autorités compétentes. Lorsqu’elle démonte des stations émettrices désaffectées, Swisscom veille néanmoins à restaurer l’état naturel du terrain laissé libre, conformément à une prescription interne de Swisscom Broadcast SA. En 2014, Swisscom a ainsi démonté dix stations et réaménagé les terrains sur lesquels elles se trouvaient. Destinées à la seule diffusion de signaux TV analogiques, ces stations étaient devenues superflues.

Swisscom soutient plusieurs partenaires qui s’attachent à protéger les sols et la biodiversité, sous la forme d’un concours financier et par l’intervention personnelle directe des collaborateurs sur le terrain à l’occasion des Nature Days. Ces manifestations font partie du programme Corporate-Volunteering «Give & Grow». En 2014, les collaborateurs de Swisscom ont réalisé au total 600 journées d’intervention pour la préservation de la nature et du paysage. Swisscom soutient en outre le Parc National Suisse en mettant à sa disposition des services techniques.

Autres émissions atmosphériques

La combustion d’énergies fossiles pour le chauffage et les déplacements engendre, outre les émissions de CO₂, des émissions de NO_x et de SO₂. Celles-ci sont calculées en appliquant les facteurs de conversion adéquats et dépendent de la consommation de combustibles et de carburants. Pour réduire les émissions de NO_x- und SO₂, Swisscom optimise en permanence les chaudières et les moteurs à propulsion. Ces émissions sont indiquées dans le tableau des «indicateurs environnementaux».